Monument aux victimes civiles et militaires de Vaise...

Monument aux victimes civiles et militaires de Vaise (1939-1945)
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0910 001 00244
technique1 photographie numérique : couleur
historiqueMonument aux victimes civiles et militaires de Vaise (1939-1945). Georges Salendre, sculpteur ; Louis Weckerlin, architecte en chef de la Ville de Lyon ; 1956 (maquette) - 1961 (exécution). Inauguration : 19 novembre 1961.
historiqueEn novembre 1950, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un groupement vaisois rassemblant 66 organisations, sociétés et associations d'anciens combattants et de victimes de la guerre, ainsi que l'Union des commerçants de Vaise, se donnait pour noble mission de recueillir des fonds en vue d'ériger un monument aux victimes civiles et militaires de la Seconde Guerre mondiale, spécialement à la mémoire de celles du bombardement aérien qui toucha si durement ce quartier populaire de Lyon lors de la tragique journée du 26 mai 1944. En août 1955, le groupement diffusait par voie de presse un appel à candidature auprès des sculpteurs susceptibles de réaliser le monument et, sur la proposition de Bernard Lacroix, prêtre-ouvrier à Vaise, choisissait la devise qui serait gravée dans la pierre sur le dit monument à élever : "Souvenir - Unité - Paix". Le 25 mai 1956, la maquette sélectionnée parmi quatre projets, due au sculpteur lyonnais Georges Salendre et représentant une mère éplorée portant son enfant mort sous les bombardements, groupe en pierre de Pouillenay de trois mètres de haut (1,20 m. pour le socle et 1,80 m. pour le groupe), était présentée à la presse. Pour ériger le monument, plusieurs lieux furent successivement envisagés - l'entrée de l'ancien pont Mouton, la place Ferber, le rond-point des Monts-d'Or, la place de Paris (propriété de la S.N.C.F.) ou la place du Marché -, tour à tour abandonnés au profit de la place Dumas-de-Loire. Mais son installation définitive fut longtemps retardée par des difficultés tant matérielles qu'administratives. Le projet retenu était finalement approuvé par un décret du ministère de l'Intérieur en date du 23 mai 1960 paru au Journal officiel du 28 mai. A cette occasion, le projet initial dû être modifié pour devenir "Mère sauvant son enfant" dont l'ensemble atteindra une hauteur de quatre mètres en pierre de Morvan (pour le groupe) et de Martigna (socle). Son inauguration eut enfin lieu le 19 novembre 1961.
note bibliographiqueJournal officiel de la République française, no.124, 28 mai 1960, p.4838. - Le Progrès de Lyon, 20 novembre 1961.

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